Publié dans "Le Journal des Psychologues" de Septembre 1995, N°130, P.21 à 25.

 

EXCLUSION CULTURELLE ET PLACE SOCIALE :

La solidarité contre l'identité ?

Pascal DORIGUZZI*

 

L'exclusion sociale est une situation hors du monde. La personne exclue vit étrangère à la société qui l'environne, à son système de fonctionnement, ses règles relationnelles, ses jeux de pouvoirs et de hiérarchies, ses échanges marchands et sexuels...

Elle est "une autre" parce que les critères de définition normant l'attitude sociale des individus ne fonctionnent plus. Étrangère à elle-même également, elle ne se définit plus professionnel-lement, socialement, sexuellement, selon les normes statutaires de l'intégration sociale. La personne exclue n'est plus reconnue et ne se reconnaît plus. Elle est exilée de ses réseaux sociaux, de son identité professionnelle et politique, parfois même privée de ses droits civiques.

L'exclusion, c'est la destruction de l'identité. La question de l'identité régît tout rapport social. Celui du handicapé commence par la reconnaissance administrative obligatoire**. Elle condi-tionne l'ouverture de tout droit et de toute activité, depuis la scolarité ou l'emploi, jusqu'au le lieu de vie...

Ce "placement" reste pour beaucoup la seule reconnaissance sociale, celle de "travailleur handicapé", en l'absence totale ou partielle d'intégration professionnelle et sociale, donc d'identité. Les personnes handicapées bénéficient de droits sociaux spécifiques. Elles vivent, travaillent parfois, font du sport, ont des amis, une famille le plus souvent, vivent dans la société contemporaine. Elles échappent à ce que Robert Castel appelle la désafiliation, une sortie du lien socio-familial ou insertion sociétale (1).

Les handicapés sont "pris en charge" par les organismes "chargés de les gérer". Bénéficiaires de la solidarité nationale, ils sont des sujets de droit reconnus dans une apparence de statut social, ou au moins un statut juridique. Dés lors, le handicapé devient "un cas", "un problème", un objet de la solidarité légitimant un champ d'emplois et de subventionnements associatifs, dans lesquels les personnes handicapées apparaissent comme la matière première d'un travail social. La solidarité est un contrat par lequel le sujet échange son histoire contre la survie-assistance. Son identité y trouve-t-elle son compte?

1/ L'homme handicapé entre l'identité et le "placement".

Le "travailleur handicapé" est un terme évaluatif par rapport à une organisation systématisée du travail industriel sous l'État Providence. Le vocable apparaît dans le débat politique et associatif en France dans les années 1950. Il représente la contre-norme du travailleur adaptable à un ouvrage répétitif, constant et régulier, éventuellement capable de s'imposer comme meneur d'hommes, bref l'ouvrier idéal du "taylorisme" en plein essor. Écarté de ce rapport professionnel, le travailleur handicapé se cantonne dans des milieux de travail spécialisés.

La spécialisation encadre également la scolarité des enfants "anormaux" ou "inadaptés". Des procédures juridiques décident des degrés de responsabilité des "incapables majeurs". Le handicapé des années 1950-1960 devient un concept: il est reconnu incapable, irresponsable, et se voit socialisé comme un objet protégé. Il existe en tant que sujet de droit, dont la loi du 3.1.1968 met en doute la capacité juridique.

Cette attitude correspond à un préjugé couramment répandu dans l'imaginaire social moyen correctement calibré. Le handicapé évolue peu dans la société ordinaire où il semble "déplacé". Malgré un siècle de politiques publiques, les "valides" tracent toujours une frontière incons-ciente entre eux les "normaux", et la présence des "autres".

La loi du 30 Juin 1975 reconnaît les personnes handicapées: les COTOREP classent le travailleur handicapé en catégories A, B, C suivant la gravité du handicap. Elles se situent sur le plan médical, plus que sur les compétences professionnelles. Elles attribuent un pourcentage d'invalidité ouvrant droit à telle ou telle mesure. Le rapport de la Cour des Comptes de 1993 constitue une vision syn-thétique sur les vingt années écoulées depuis la loi d'Orientation et son application(2). Il constate la dérive des mesures destinées aux handicapés et servant à secourir de multiples formes d'exclusion (vieillards, chômeurs...) Le recensement par les COTOREP et CDES est obligatoire pour tous les handicapés. Aucune alternative n'est laissée à des personnes préférant vivre hors de l'orientation légale, même au prix du renoncement à certains droits spécifiques (AAH. par exemple)(3).

Christian Hernandez (Conseiller d'État) réalise un rapport sur l'emploi des handicapés dans la fonction publique. Il indique la confusion a priori entre handicap et inaptitude professionnelle et propose "d'oublier le handicap et ne considérer que la valeur professionnelle et morale." Il constate que le handicap échappe à toute définition rigoureuse et précise, et répond à un besoin qu'a la société de classer et distinguer des gens différents entre eux et réunis par une situation particulière. Juridiquement, dit-il, le handicapé relève de la reconnaissance comme tel par la COTOREP. L'étiquette est si floue, dit Christian Hernandez, si globalisante dans ses utilisa-tions sociales et politiques, qu'elle nécessite l'accompagnement des qualificatifs physiques, mentaux, sensoriels, etc., si ce n'est son remplacement par le type de handicap (sourd et malentendant, myopathe, cardiaque congénital...)(4)

Le Conseiller d'État Claude Lasry et le Conseiller à la Cour des Comptes Michel Gagneux écri-vent dans leur rapport sur l'applicaion de la loi du 30.06.1975 "qu'il ne peut exister de défi-nition rigoureuse d'une réalité (le handicap) par essence relative et évolutive". La frontière est mince entre in-adaptation et handicap. En l'absence de définition, des enfants présentant des troubles mineurs du comportement peuvent être classés "handicapés" par les CDES. Des "problèmes sociaux" sont assistés de cette manière faute d'autres dispositifs (vieillards sans ressources, chômeur de trop longue durée...) Cela réduit les perspectives d'intégration en érigeant l'assistance comme norme juridique du handicap (5).

Celui-ci est une notion à la fois singulière et plurielle, réduisant l'individu à la définition d'une population cible d'un travail social. Il désigne la place dans la société, le statut professionnel, le travail politique correspondant. Le handicap devient une norme sociale. Il n'est plus "anormal" mais une simple classification administrative.

Au handicap correspond une reconnaissance de droits et de contraintes spécifiques, un ensemble de schémas et de valeurs communément admises qui construisent une représentation sociale. Erving Goffman l'appelle identité sociale virtuelle. Le vrai handicapé correspond à la représentation d'un être normal, c'est à dire conforme à ce que les conventions sociales atten-dent d'un handicapé. Les capacités réelles de l'individu (en mieux ou en moins) constituent ce que Erving Goffman appelle l'identité sociale réelle. C'est dit-il, le désaccord entre l'identité sociale réelle et l'identité virtuelle qui constitue un "stigmate", appelé faiblesse, déficit ou handicap(6).

La question de l'identité se pose entre l'incapacité supposée et les potentialités réelles de la personne handicapée. La séparation entre la définition sociale (incapacité professionnelle, im-puissance sexuelle et "défaillance intellectuelle" supposées), et l'homme (ou la femme) avec ses goûts, ses dons, son intelligence et son sexe, tous ces éléments qui font une personnalité, cette séparation donc, devient rupture.

Celle-ci forme la base de ce que les règles de la vie sociale estiment compatible avec le handicap. Les lois et les règles écrites ne sont qu'un aspect tronqué du rapport social qu'est le handicap. La gestion du temps est la principale difficulté des personnes handicapées. Le temps nécessaire pour réaliser des actes que chacun fait sans y penser (se laver, s'habiller, se déplacer...) étire les activités. Chaque tâche, chaque investissement se mesure, se découpe en fonction de la longueur du jour ou de la nuit. Le temps de travail se déroule souvent différemment face à la productivité prioritaire à tout prix. La parole parfois lente ou difficile, ou accompagnée d'une expression corporelle mal coordonnée au propos donne le sentiment d'une parole dénuée de sens !

Considéré incapable au travail a priori, nanti d'une capacité sexuelle encore taboue, éprouvant des difficultés pour communiquer au rythme normal, l'homme ou (la femme) handicapée doit passer outre les "pré-jugés" pour construire son identité.

2/ Exclure l'identité pour placer les exclus.

Les années 1965-1970 connaissent des réflexions et des pratiques alternatives aux institutions marginalisantes, dans le courant de "l'après-1968" (voir Claude Sigala et le Coral par exemple).

Le propos est de permettre aux handicapés, exclus, déficients intellectuels, etc., une vie permet-tant le développement de la personnalité des individus, dont l'identité se construit à partir de la spécificité positive de chacun et non plus des déficits. Le courant antipsychiatrique est en débat. Des intellectuels comme Michel Foucauld produisent des pensées critiques pour des pratiques différentes. Ce cycle d'innovations s'essouffle dans les années 1980.

La professionnalisation par le biais associatif, et la spécialisation des interventions dans le domaine social, usent puis enterrent ces mises en questions du travail social. La crise des années 1980 transforme la question du handicap en débouchés professionnels pour la petite bourgeoisie (création de postes à responsabilité, d'encadrement, d'enseignement pour les enfants de notables). Des organisations publiques et institutionnelles, ou privées et associatives cana-lisent les activités sociales des handicapés. La crise de l'emploi traversée par la société industrielle transforme l'intégration des minorités en "gisement d'emplois", dans les projets politiques et associatifs. Une pléiade d'associations et d'institutions phagocytent le travail social, fournissant certes des services et des aides, mais produisant un contrôle social plus rigoureux que la loi, allant du travail à la vie quotidienne et l'intimité...

Les rapports de subordination entre les classes dominées et la petite bourgeoisie pèsent dans le statut social du handicap (7). La créativité propre à tout être humain doit rester dans les cadres spécialisés, voire thérapeutiques. En effet, il est inconcevable que le "géré" sorte de l'espace confié par l'ordre social au "spécialiste". Celui-ci perdrait toute légitimité à son rôle d'agent d'intégration, et son inévitable discours associatif sur "le social" n'aurait plus de sens. On ne parle pas de la même façon du handicap, si on le vit ou si on en vit. Toute prise de parole dans le "domaine social" représente un enjeu de pouvoir et de légitimité.

Les personnes handicapées, devenues une simple matière-première du travail social, légitiment des subventions publiques et des actions de bienfaisance, justifient la création de postes de travail et d'encadrement. Ce phénomène pose la question de la nature du travail social vis à vis du handicap. On peut poser l'interrogation en d'autres termes: un homme est-il venu au monde pour justifier des emplois et légitimer des subventions?

Les capacités de chacun, ses goûts, ses désirs bref, son identité, portent plus de promesses d'avenir que les cadres de formation professionnelle et psychologique habituels où l'on encadre de force les gens, au prix de l'écrasement de l'identité. La loi parle toujours de "travailleurs handicapés", norme originaire d'une époque où le "taylorisme" définissait le travail(8). Aujourd'hui, l'innovation, l'imagination et la créativité ouvrent plus de perspectives que des références à l'organisation "fordiste" du travail. Le travail social peut se repenser de cette façon, quitte à bousculer quelques idées fausses... Il ne s'agît plus d'adapter les handicapés à la société tels qu'ils doivent y être (demi-salariés ou assistés), mais de respecter leur identité pour aller au maximum de leurs capacités.

Pour l'instant, le travail social délimite les espaces d'activité des handicapés: les institutions et associations marginalisent car les milieux sociaux ordinaires (entreprises, enseignements, culture...) rejettent "spontanément" (naturellement?) les handicapés dans ces espaces spéci-fiques. Les associations réalisent ainsi une socialisation contradictoire:

- Points de rencontre de personnes marginalisées, elles sont un mode d'expressions et d'échanges substitutifs au rapport social et professionnel, ce que Michel TACHON appelle "mode de régulation secondaire" (9), parfois appelée activité occupationnelle.

- Elles spécialisent le milieu d'activité du handicapé. Elles n'insèrent pas dans la vie ordinaire, mais "réinsèrent" dans un rapport social spécifique.

Les associations "spécialisées" constituent alors un paravent commode pour des élus locaux ou des employeurs sollicités par des chercheurs d'emploi handicapés (Ils rabattent ceux-ci sur le service local -institution administrative ou associative- qui devient vite un déversoir débordé). Ce rapport au social ambigu des associations provoque une défiance de ceux qui "s'en sortent", s'intègrent dans la vie ordinaire. Ils ont moins besoin de la socialisation secondaire, et ressentent l'association dans son aspect de socialisation réservée, spécifique, en aparté de la société. Cette réserve individualiste se comprend en regard des difficultés quotidiennes, des sacrifices financiers, en énergie, en plaisirs pour acquérir une formation, faire sa vie dans la société ordinaire, avec ses règles et ses rapports de forces.

La vie en aparté de cette population se résume souvent dans des institutions ségrégatives (je veux dire à part du monde ordinaire comme les centres de rééducation ou les ateliers protégés). Ce rapport social découle d'une double raison :

Primo, la vie sociale impose l'agressivité et l'adaptation à la violence (compétition, lutte économique et professionnelle, vitesse accrue dans les procédures de production...)

Secondo, la rigidité normative de l'individu type limite tout être humain "a-normal" (les difficultés d'accessibilité des locaux en sont une conséquence si l'on n'entend pas que l'homme -ou la femme- peut avoir un physique différent de la norme).

En niant l'identité, la société crée des groupes sociaux, des "problèmes" (mère-célibataires, immigrés, vieillards, handicapés...) Bien entendu, personne n'aime avoir un "probléme". Déjà "moins quelqu'un", il devient un "cas social", un être quittant la norme communément admise pour entrer dans un modèle social : le handicapé devient alors objet de l'action sociale qui le traite, qui le dé-signe, le nomme (insertion, intégration, réadaptation, placement, prise en charge, etc.) Cette destruction de l'identité de chaque individu, sa réduction à un fait social générateur d'emplois (même au nom de la solidarité) s'apparente à un néo-canibalisme.

3/ Piste pour la réappropriation du sujet.

L'organisation des sociétés démocratiques contemporaines produit des groupes sociaux minoritaires hétérogènes dans leur composition sociale, immigrés, homosexuels, Rmistes, dont celui "des handicapés".

Le handicapé se réduit à une norme "gérée" pour sa "réadaptation" dans un but "d'insertion". La normalisation qu'il subit, la pression sociale imposée par la réadaptation, aboutit bien souvent à une imitation de la normalité dans un sous-statut correspondant peu à l'effort humain consenti. Pour sortir du débat "normalité/anormalité" certaines associations et travailleurs sociaux revendiquent le droit à la différence. Il s'agît d'un rapport socioculturel dégagé des critères dévaluant pour le handicapé, tels la compétitivité, la concurrence économique, la comparaison avec les critères ordinaires de la normalité.

L'identité de l'individu différent se construirait sur la base d'un "statut de la solidarité (assis-tance?)", en locurence sur le fait de son handicap. On peut douter de la validité d'une identité fondée sur ce que la société vit toujours comme un échec. Outre que l'on peut assimiler l'actuelle marginalité des handicapés à une situation sociale différente (assistance) justifiée par la différence physique ou psychologique de l'individu moyen, le droit à la différence ne représente pas une alternative au statut actuel du handicap mais une reconnaissance formelle de sa marginalité. La revendication du droit à la différence conduit à l'impasse d'un ghetto statutaire, euphémisme de l'assistance reconnue et assumée par les handicapés eux-mêmes.

Une égalité mythique fondée sur la compétitivité et la comparaison avec l'individu moyen, et un droit à la différence pouvant déboucher sur n'importe quoi, ne répondent pas à la question des handicapés. La société construit le statut du handicapé par des mesures législatives. Droit à l'accessibilité de l'habitat, droit aux loisirs, aux transports, à l'emploi..., toute activité fait l'objet d'une reconnaissance juridique. Ce qui semble "normal", "naturel" pour les "valides" prend la forme d'une autorisation législative pour les handicapés. Le principe de droit républicain "tout ce qui n'est pas interdit est autorisé" ne vaut pas, et devient le dictât "seul ce qui est écrit est autorisé!" L'égalité des droits peut être de simples mesures compensatoires rendant possible la vie des handicapés dans la cité (accessibilité systématique des locaux, aménagement individua-lisé du temps de travail, participation du handicapé lui-même aux commissions administratives qui le concernent, lutte contre les discriminations y compris sexuelles...)

À la réinsertion des handicapés recherchée par la politique contemporaine, l'égalité des droits préfère l'intégration de la différence par la société. Elle admet son existence au lieu de lui déli-miter des espaces spécialisés. L'égalité des droits rend son identité à l'homme (ou la femme) handicapé, en le dégageant du corset normatif et institutionnel où le confinent la solidarité et le sens actuel du travail social. Elle semble une piste pour le présent, capable de rendre leur iden-tité à "ces gens là" pour qu'ils ne soient plus tout à fait "les autres".

REFERENCES

* Pascal DORIGUZZI est Docteur en Science politique

** Commission TEchnique d'Orientation et de REclassement Professionnel (COTOREP), Commission d'Éducation Spécialisée (CDES), Allocation aux Adultes Handicapés (AAH).

(1) CASTEL Robert De l'indigence à l'exclusion.Précarité du travail et vulnérabilité rela-tionnelle dans FACE À L'EXCLUSION, le modèle français ouvrage collectif dirigé par Jacques DONZELOT, éd. ESPRIT Série société, Paris, Mai 1991.

(2) Rapport de la Cour des Comptes, Nov. 1993, publié par la Direction des Journaux Officiels Les politiques sociales en faveur des personnes handicapées adultes .

(3) CHAUVIERE Michel, DURAND DAVIAU Alain La loi d'orientation en faveur des handicapés : ENTRE HUMANISME ET TECHNOCRATIE article paru dans Informations sociales Avril-Mai 1979

(4) HERNANDEZ Christian L'insertion des handicapés dans la Fonction Publique La documentation française, coll. des rapports officiels, Paris, Août 1982.

(5) LASRY Claude et GAGNEUX Michel Bilan de la politique en direction des personnes handicapées. Rapport au Ministre de la Solidarité nationale La Documentation Française coll. des Rapports Officiels,Paris,Fév. 1983.

(6) GOFFMAN Erving STIGMATE Les usages sociaux des handicaps traduit de l'anglais par Alain KIHM, Les Éditions de Minuits, Paris, Mai 1989.

(7) GENTIS R. Demain les autres article dans En marge, l'Occident et ses autres éd.Aubier, 1978, ouvrage collectif dirigé par C. DELACAMPAGNE.

(8) P. DORIGUZZI L'HISTOIRE POLITIQUE DU HANDICAP De l'infirme au travailleur handicapé (ouvrage) éd. L'Harmattan, Oct. 1994, Paris.

(9) M. TACHON Travail social et gestions problématiques article dans Lectures sociologiques du travail social Les éditions Ouvrières, Paris, 1985.

Pascal DORIGUZZI Juin 1995

 

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